Certes, pour les oracles, le côté gauche était symbole de malheur. Il en est bien autrement sur la planète tennis. La liste des numéros 1 mondiaux, gauchers, est longue. On se souvient de Connors, Mac Enroe, Vilas, Muster… Chez les filles, la liste est plus courte, Monica Seles avait de plus la particularité de jouer les coups de fond à deux mains.
Le majorquin Rafael Nadal, actuel leader, est un cas bien particulier. C’est un gaucher de jeu mais qui est droitier pour écrire, jouer au golf. On conçoit que sa main droite lors du revers à deux mains ne soit pas un simple appoint mais un renfort puissant. C’est peut-être la clé de son exceptionnel palmarès.
Une pathologie classique
Chez les garçons, et plus encore chez les filles, le revers à deux mains est le plus utilisé et Roger Federer ou Stanislas Wawrinka font figure d’exception.
La pathologie du membre dominé se situe principalement au niveau du poignet. Lors du revers, le lift croisé met à contribution le tendon du cubital postérieur (extenseur carpi ulnaris) qui tend à rompre le rétinaculum qui le maintient en place. C'est une pathologie que l'on retrouve chaque année à Roland-Garros
Toutes les chroniques du Dr Jacques Parier sur Roland-Garros 2014.
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