Mais comment donc fonctionnent les interventions du médical sur le terrain ? Si un joueur présente un problème, il le signale au juge de chaise qui lui-même appelle le superviseur. Sur un canal dédié au médical, le kiné (mandaté par l’ATP ou la WTA) et le médecin sont prévenus. Le kiné rentre d’abord et, selon son évaluation, appelle le médecin resté à l’entrée du court.
Chaque année, près de 150 interventions sont ainsi diligentées. Pour les kinés, les demandes sont relativement constantes : strapping, ampoules, lombalgies, souffrance musculaire forment le gros du contingent. Ils disposent de 3 minutes pour un soin telle une contention pour une entorse de cheville, puis de 2 nouvelles interventions au changement de côté.
Antalgiques et anti-inflammatoires
Les médecins sont amenés, si leur participation est nécessaire, à effectuer un interrogatoire, voire un examen dont la durée n’est pas formellement limitée.
Ils sont les seuls habilités à donner des médicaments. Les familles sont principalement des antalgiques et des anti-inflammatoires. Les médicaments sont sous sachet clairement étiquetés, et soigneusement notés dès le retour à l’infirmerie. En cas d’urgence, le service médical joueurs est épaulé par l’équipe des urgentistes du public.
Toutes les chroniques du Dr Jacques Parier sur Roland-Garros 2014.
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