Roland-Garros 2014 : les chroniques du Dr Parier

Dos d’ados

Publié le 07/06/2014
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Crédit photo : AFP

Andy Murray, vainqueur de l'US Open 2012, puis de Wimbledon 2013, souffrait de problèmes chroniques lombaires depuis près de 2 ans à la suite de la saison 2011 sur terre battue. Il semble qu’il s’agissait d’une lombosciatique. Adolescent, une interruption forcée avait déjà été nécessaire pour ce même motif.

Opéré au mois de septembre 2013, il a repris la compétition seulement fin décembre à Abou Dhabi. Il est pourtant parvenu en demi-finale de cette édition de Roland-Garros !

15 % des consultations de traumatologie

Lors du tournoi, le rachis représente près de 15 % des consultations de traumatologie avec une nette prédominance du rachis lombaire. Les juniors sont largement touchés. La pathologie discale et articulaire postérieure est l’apanage des joueurs plus âgés, on pense à Roger Federer et à Rafael Nadal.

Pour les jeunes ce sont plus souvent des pathologies osseuses en particulier, souffrance des isthmes, voire lyse, dont l’expression clinique est faussement rassurante.

Les facteurs favorisants sont nombreux : hyperlordose, rétractions musculaires, paroi abdominale trop faible… Les facteurs techniques sont essentiels comme une flexion de genoux pour la poussée au service. Un credo, la prévention pour les dos d’ados et les futurs seniors. 

Toutes les chroniques du Dr Jacques Parier sur Roland-Garros 2014.

Dr Jacques Parier

Source : lequotidiendumedecin.fr