Le CNPS presse le gouvernement d’agir contre la « provocation » de Pessoa

Publié le 12/07/2013
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Crédit photo : DR

Le Centre national des professions de santé (CNPS, intersyndicale des libéraux) lance une nouvelle charge contre le centre universitaire Fernando Pessoa.

Il demande au gouvernement de faire preuve de « détermination » pour « mettre un terme aux provocations inacceptables » des dirigeants de cette structure et « leur imposer de se conformer aux nouvelles règles issues de la réforme Fioraso ».

Après l’ouverture en novembre 2012 d’une première antenne du centre Pessoa, à La Garde (Var), qui a accueilli 90 étudiants en odontologie et en orthophonie, une seconde doit ouvrir ses portes à Béziers à la prochaine rentrée universitaire.

Loi non rétroactive

La loi sur l’Enseignement supérieur définitivement adoptée mercredi par le Parlement prévoit désormais d’encadrer les nouveaux établissements privés dispensant des formations de santé. Ces derniers auront ainsi l’obligation de conclure une convention avec un établissement public de santé soumise à l’approbation des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Or, les centres Pessoa de La Garde et de Béziers, déjà créés, ne seront pas concernés par la loi Fioraso, cette dernière n’étant pas rétroactive, comme l’a confirmé au « Quotidien » le ministère de l’Enseignement supérieur.

Le CNPS juge « particulièrement choquant de voir les responsables de cette structure se délecter avec ostentation dans la presse de leur odieux commerce des malheureux recalés de la PACES » et demande au gouvernement d’agir pour éviter de laisser s’instaurer un « contournement payant des numerus clausus en vigueur à l’entrée dans de nombreuses professions de santé ».

Le nouveau président du CNPS, Philippe Gaertner, a écrit aux ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur pour leur demander de faire preuve de « la plus grande fermeté ».

 CHRISTOPHE GATTUSO

Source : lequotidiendumedecin.fr