Tiers payant généralisé : l’UFML brandit la menace de la grève

Publié le 25/09/2013
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Crédit photo : DR

L’Union française pour une médecine libre (UFML) demande le retrait du tiers payant généralisé (prévu en 2017), l’une des mesures phares de la stratégie nationale de santé présentée par le gouvernement lundi 23 septembre.

L’association, née du mouvement des « médecins pigeons », a pris position dans un communiqué publié ce mercredi, et dans lequel elle avance 4 revendications : la suppression du tiers payant, le contrôle des comptes des complémentaires par des organismes indépendants, l’assurance du remboursement des dépassements d’honoraires par les complémentaires et la tenue d’états généraux de la santé dans les 6 mois.

« Si ces revendications ne sont pas obtenues au cours des discussions du PLFSS 2014, alors débutera le 2 décembre, un mouvement d’arrêt total d’activité de grande ampleur et plus encore », menace l’UFML sans plus de précision.

Contre des intérêts idéologiques et financiers

L’association justifie sa position sur le tiers payant. Ce dispositif « doit être et doit rester une liberté. Il est, de fait pour les actes lourds, les CMU et les AME, l’exception et l’honneur du système sanitaire français. Rien ne justifie son extension généralisée ! Rien sauf des intérêts politiques, idéologiques et financiers » peut-on lire dans son communiqué.

Hier, mardi, la CSMF faisait déjà part de son scepticisme sur la généralisation du tiers payant, évoquant « les effets d’une nouvelle usine à gaz » et exigeant « une garantie de paiement des consultations et actes médicaux, sans délai et sans aucun frais supplémentaire ». MG France se montre plus optimiste, même si le syndicat conditionne son adhésion à la mise en place d’un « système simple et fiable ».

L’UFML donne rendez-vous à la profession le 8 novembre prochain lors d’un « grand rassemblement de préparation à Paris ».

S. L.

Source : lequotidiendumedecin.fr
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