Pour la pratique de gestes et le relationnel

La simulation, partie intégrante de la formation

Publié le 05/06/2014
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L’éducation en médecine d’urgence comprend plusieurs aspects théoriques et pratiques dans un champ très large, médical, social, psychiatrique, qui de plus concerne tous les âges. La simulation est un des éléments nouveaux de formation et le seul qui se rapproche de la vraie vie. Elle permet de travailler de façon pluriprofessionnelle (infirmier, médecin, ambulancier…). Elle ne s’attache pas qu’à la simple pratique de gestes (pose d’une voie veineuse ou d’un drain thoracique, intubation…) mais aussi à l’aspect relationnel et de communication au sein d’une équipe travaillant autour d’un patient.

La devise de ce nouvel enseignement est « plus jamais la 1re fois sur un patient ».

Sur le plan pratique, la simulation va du patient standardisé (annonce de mauvaise nouvelle, interrogatoire simple d’un patient) jusqu’au simulateur humain vivant, répondant aux questions, réactif aux médicaments administrés.

Depuis plusieurs années, le congrès national de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) intègre des séances de simulation en précongrès mais également tout au long de cette manifestation. Ces sessions permettent aux participants de se familiariser en équipe à partir de scénarii concernant l’arrêt cardiaque, la pédiatrie, la gynéco-obstétrique, la médecine générale... Nouveauté cette année : une compétition de simulation (le jeudi 5 juin à 8 h 30) avec plusieurs équipes médico-paramédicales qui interviendront sur différents cas cliniques.

D’après un entretien avec le Pr Patrick Plaisance, Chef du Service d’Accueil des Urgences, hôpital Lariboisière, Paris.

Dr Isabelle Hoppenot

Source : Le Quotidien du Médecin: 9332