Biomarqueurs cardiovasculaires

Un apport limité

Publié le 21/10/2013
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UNE ÉTUDE menée par un consortium européen (SUMMIT) rassemblant plusieurs universités a recherché, à partir des sérothèques de 5 cohortes européennes, comment préciser le risque cardiovasculaire de diabétiques de type 2. Au total 42 biomarqueurs protéiques ont été testés. Parmi eux, 17 sont associés, après ajustement, au risque cardiovasculaire. Et six permettent d’améliorer la prédiction du risque par rapport à l’équation de Framingham et aux éléments cliniques. Ce sont le NT-pro BNP et la troponine T ultrasensible – marqueurs cardiovasculaire bien connus – l’IL6 et l’IL15, interleukines impliquées dans l’inflammation et le recrutement des lymphocytes T, tous positivement associés au risque. Plus surprenant, les deux derniers biomarqueurs, Apo CIII et sRAGE, sont associés négativement au risque cardiovasculaire. « Peut-être parce qu’on a le taux d’ApoCIII total circulant, et non pas les ApoCIII dans les LDL, selon les auteurs. Quoi qu’il en soit, même en ajoutant ces six biomarqueurs aux facteurs de risque classiques de Framingham et aux éléments cliniques, 30 % du risque restent encore inexpliqués. »

OP 02-9. I Brady, HC Looker et al, Biomarkers for prediction of CVD in type 2 diabetes.

 P.S.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9273