UNE ÉTUDE menée par un consortium européen (SUMMIT) rassemblant plusieurs universités a recherché, à partir des sérothèques de 5 cohortes européennes, comment préciser le risque cardiovasculaire de diabétiques de type 2. Au total 42 biomarqueurs protéiques ont été testés. Parmi eux, 17 sont associés, après ajustement, au risque cardiovasculaire. Et six permettent d’améliorer la prédiction du risque par rapport à l’équation de Framingham et aux éléments cliniques. Ce sont le NT-pro BNP et la troponine T ultrasensible – marqueurs cardiovasculaire bien connus – l’IL6 et l’IL15, interleukines impliquées dans l’inflammation et le recrutement des lymphocytes T, tous positivement associés au risque. Plus surprenant, les deux derniers biomarqueurs, Apo CIII et sRAGE, sont associés négativement au risque cardiovasculaire. « Peut-être parce qu’on a le taux d’ApoCIII total circulant, et non pas les ApoCIII dans les LDL, selon les auteurs. Quoi qu’il en soit, même en ajoutant ces six biomarqueurs aux facteurs de risque classiques de Framingham et aux éléments cliniques, 30 % du risque restent encore inexpliqués. »
OP 02-9. I Brady, HC Looker et al, Biomarkers for prediction of CVD in type 2 diabetes.
Article précédent
Le pari des associations fixes
Article suivant
Attention au diabète !
Des effets documentés
Des résultats thérapeutiques
Concentrer la glargine
Le pari des associations fixes
Un apport limité
Attention au diabète !
Recul sensible au diagnotic
Des résultats à 20 ans
Premier lecteur d’HbA1c
Les incrétines marquent le premier essai
Peut mieux faire, surtout chez les 15-25 ans
Un risque multiplié par cinq
Espérance de vie : Une nette amélioration
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024