Vivre mieux et plus longtemps avec une ostéoporose, c’est avant tout être dépisté et traité en cas de risque élevé. Pourtant, la CNAM a constaté une baisse annuelle de la prescription de densitométrie osseuse de 6,4 % depuis 2011. Au vu des indications remboursées – mal connues et trop restreintes – le GRIO, la Société Française de Rhumathologie et l’Association française de lutte anti-rhumatismale, ont milité pour un remboursement plus large de l’examen, dès 65 ans, pour l’instant sans succès.
Mais mieux vivre avec une ostéoporose, c’est aussi protéger ses os en limitant l’alcool, en supprimant le tabac et en pratiquant des activités en charge (type marche à pied 15 mn/3 fois par semaine au minimum), maintenir ses apports en calcium (1?200 mg/j) et surtout conserver des apports protéiques suffisants (1g de protéines/kg poids au minimum) dont on sait qu’ils sont corrélés au risque fracturaire et à la prévention des chutes. Quant au traitement curatif, il concerne uniquement les personnes à risque élevé de fractures, majoritairement ceux qui en ont déjà eu une, sachant que le risque de récidive est multiplié par cinq dans la première année suivant une fracture de hanche. Pourtant, moins de 20 % des personnes sont traitées après une première fracture.
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