LA MORT SUBITE est un véritable enjeu de santé publique. Elle tue dix fois plus que les accidents de la route ! Globalement en France elle fait 110 décès par jour. Les causes sont surtout de nature cardiaque (80 %) liée à une maladie coronaire. Dans 85 % des cas c’est une fibrillation ventriculaire qui est accessible à la défibrillation qui inaugure l’événement. Or un non médecin qui intervient ne permet que moins de 2 % de survie. Le retard à la mise en œuvre de la réanimation en est la raison principale. Les chances de survie diminuent en effet de 10 % toutes les minutes écoulées sans réanimation. Faire le 15, pratiquer le massage cardiaque et défibriller avant l’arrivée des secours sont les trois gestes qui sont portés par la campagne de la Fédération française de cardiologie qui a débuté en 2008. La mort subite survient dans 1 à 2 % des cas en entreprise. Aussi, les stratégies favorisant la participation des salariés à la réanimation et à la défibrillation automatisée ne pourraient que contribuer à augmenter ce taux de survie. Certaines villes des États-Unis atteignent les 30 %.
D’après la communication du Dr Hugo Brahic, CHU de Clermont-Ferrand.
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