Le 25e Congrès français de rhumatologie, qui se déroule du 9 au 12 décembre 2012 à Paris, est, à bien des égards, l’événement médical de ce mois de décembre.
Ce sont d’abord les chiffres qui impressionnent : quatre journées pleines de travail, plus de 2 500 congressistes venant du monde entier, plus de 300 orateurs, pas moins de 30 sessions scientifiques de haut niveau mais aussi 80 sessions de formation médicale continue.
Au-delà des chiffres, c’est la pluralité des thèmes et des approches scientifiques qui suscite l’enthousiasme : si les maladies inflammatoires et les pathologies osseuses sont au coeur de ce programme, la pathologie rachidienne, les tendinopathies, l’arthrose, les infections, l’épidémiologie, l’immunothérapie, etc. feront l’objet de présentations multiples, scientifiques et didactiques.
Cet événement médical et scientifique ne serait pas possible sans une organisation rigoureuse qui associe l’investissement des rhumatologues membres de la Société française de rhumatologie (SFR), le professionnalisme de son secrétariat exécutif et une démarche collective exemplaire pour sélectionner les communications présentées. C’est ainsi que 60 experts ont travaillé d’arrache-pied au cours du mois de septembre pour relire un à un les résumés soumis. Chaque résumé a ainsi fait l’objet d’une triple évaluation par trois experts du domaine, avant d’être sélectionné pour une communication orale ou affichée.
Nous sommes fiers de disposer du soutien des associations de patients, présentes chaque année, lors de notre congrès annuel. Ces associations savent que la SFR travaille au plus près des préoccupations des patients et consacre presque tout son budget à la recherche médicale : plus de 400 000 euros sont ainsi distribués chaque année aux équipes de recherche, après une expertise objective de leurs projets. La SFR encourage les jeunes chercheurs et les équipes confirmées, les travaux de recherche fondamentale et la recherche clinique pour comprendre la physiopathologie des maladies ostéo-articulaires, définir des stratégies diagnostiques fiables, valider l’efficacité des traitements, évaluer leur sécurité d’emploi et s’assurer que ces progrès contribuent réellement à une meilleure qualité de vie des patients.
Cette amélioration de la qualité de vie ne serait pas possible sans l’aide permanente des autres professionnels de santé. Les infirmiers, les kinésithérapeutes, les psychologues cliniciens, les ergothérapeutes, les cadres de santé, les secrétaires, etc. jouent un rôle décisif pour accompagner le patient dans une démarche de soins qui comporte des mesures éducatives, la restauration fonctionnelle des compétences physiques, l’aide pour un retour vers un travail adapté, la compréhension de la douleur morale et, enfin, l’information adaptée du patient, essentielle pour retrouver, même au cours des pathologies les plus graves, un espace de liberté et de choix.
Le Quotidien du Médecin est une nouvelle fois un partenaire privilégié pour la SFR. Mais, cette année, ce sont près de 50 partenaires qui nous aident à organiser matériellement ce congrès. Nos relations sont fondées sur les échanges, la confiance et la clarté : séparation entre le programme du congrès et celui des symposiums satellites, déclaration par les orateurs des conflits d’intérêt, séparation matérielle entre les stands industriels et les communications scientifiques affichées.
Enfin, je voudrais remercier tous nos collègues étrangers francophones qui viennent parfois de très loin pour nous apporter leurs travaux scientifiques et leurs expériences cliniques qui vont enrichir nos échanges et nos débats. Soucieuse d’aller toujours de l’avant, la SFR propose à tous les rhumatologues de devenir membre actif de notre société : conditions d’adhésion simplifiées, ouverture accrue vers l’étranger, tarif d’adhésion unique permettant d’obtenir une multitude de services dont l’abonnement à la Revue du rhumatisme et à Joint Bone Spine.
Devenir membre de la Société Française de Rhumatologie, c’est partager des idées scientifiques nouvelles et des projets cliniques fédérateurs, au sein d’une communauté pluraliste et ouverte, dans un élan commun pour les soins, l’enseignement et la recherche.
Article précédent
Les déterminants d’une DMO basse
Article suivant
Bon point pour les rhumatologues
Renforcer l’hygiène de vie
Des données rassurantes pour le rituximab
Comment évaluer le risque de progression rapide
Un élément indépendant de diagnostic ?
L’inégalité des sexes
Une explosion des chiffres
À l’écoute des patients
Diminuer les appréhensions avant tout
Évitez l’éthylotabagisme !
Volitionnellement votre
Plus fréquente chez la femme âgée et en surpoids.
L’intérêt du dosage de la sclérostine
La dialyse aggrave le pronostic
Les déterminants d’une DMO basse
La rhumatologie française en mouvement
Bon point pour les rhumatologues
Le genou oublié, critère absolu de réussite
Arrêter les anti-TNF : c’est possible
Une évolution favorable à cinq ans
Anti-TNF : pas d’excès !
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024