Négos : la CNAM veut doper le développement de la télémédecine

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Publié le 13/04/2016
telemedecine

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Crédit photo : S. TOUBON

Assurer le bon déroulement des expérimentations en télémédecine (et permettre leur généralisation « dans les meilleurs délais »), inciter les médecins à « s'équiper progressivement » pour être en capacité de réaliser des actes de télémédecine : tels sont les principaux objectifs affichés par la CNAM pour la télémédecine, abordée ce mercredi après-midi en séance de négociations conventionnelles.

Dans un document de travail que le « Quotidien » s'est procuré, la CNAM estime que la réalisation d'actes de télémédecine (téléconsultation, télé expertise, télésurveillance médicale, téléassistance, réponse médicale urgente) « répond notamment à des problématiques d’accès aux soins dans les zones sous denses et de spécialités en tension démographique ».

Des expérimentations en cours

Les expérimentations citées par CNAM sont celles de l'article 36 de la loi Sécu 2014, qui prévoit notamment de déployer la télémédecine en ville et en maison de santé ; de faire de la téléconsultation et télé expertise pour la population des patients en EHPAD ou en ALD pris en charge en ville ; ou encore de réaliser de la télésurveillance pour des affections ciblées (insuffisance cardiaque, insuffisance rénale chronique, diabète, insuffisance respiratoire chronique).  

Neuf territoires sont actuellement concernés par ces expérimentations de télémédecine (Alsace, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Bourgogne, Centre, Languedoc Roussillon, Martinique, Pays de Loire, Picardie) et plusieurs types de rémunérations sont prévus – dont trois niveaux de tarifs pour la téléconsultation (26 euros pour le gériatre, 28 euros pour le spécialiste hors psychiatre et 43,70 euros pour le psychiatre). 


Source : lequotidiendumedecin.fr
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