Certains médicaments retentissent sur le fonctionnement vésical, principalement les diurétiques susceptibles de décompenser ou d’aggraver une hyperactivité vésicale. Quant aux traitements à tendance anticholinergique, en bloquant le système parasympathique, ils favorisent le résidu mictionnel. La prudence s’impose par ailleurs quant à l’emploi chez les seniors de ces molécules, car elles peuvent détériorer des troubles cognitifs préexistants.
En règle générale, toutes les pathologies affectant le système nerveux central (maladies de Parkinson, démences, accidents vasculaires cérébraux, sclérose en plaques, etc.) peuvent être à l’origine d’une incontinence urinaire (ou de son aggravation), mais aussi d’un résidu mictionnel ou d’une rétention. Prendre en compte ces comorbidités et leurs traitements lors de la prise en charge est indispensable, d’autant que les troubles cognitifs, souvent présents chez le sujet âgé, rendent difficiles la prescription d’une rééducation périnéale ou d’une reprogrammation mictionnelle.
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Les pathologies intriquées
Penser à la polymédication et aux démences
Les pathologies intriquées
L’âge physiologique prime
De la peau à l’os
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Penser au canal lombaire rétréci
Trois piliers pour limiter la casse
Cancers, quelques lueurs d’espoir
L’âge n’explique pas tout
Éliminer une origine iatrogène
Un mauvais ménage avec l’asthme
Pas si banal
S’assurer du diagnostic
Un équilibre difficile et très fragile
Aller au-delà du symptôme
Des traitements prudents mais pas au rabais
Psychotropes, gare à l’observance
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Des causes intriquées
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